Le temps fractal
Le temps fractal
27.06.00 → 27.07.00
Emmanuel Berriet
Pascal Dombis
Nancy Lorenz
Jean-Claude Meynard
Nabil Nahas
Yvan Rebyj
Pierre Zarcate
Sorry, this entry is only available in French. For the sake of viewer convenience, the content is shown below in the alternative language. You may click the link to switch the active language.
Exposition sur une proposition de Henri-François Debailleux:
Emmanuel Berriet, Miguel Chevalier, Pascal Dombis, Nancy Lorenz, Jean-Claude Meynard, Nabil Nahas, Yvan Rebyj, Pierre Zarcate.
La Galerie Xippas invite Henri-François Debailleux, critique d’art à Libération, qui présente un sélection d’artistes du Groupe fractal, et Nabil Nahas, peintre américain d’origine libanaise.
L’esprit fractal touche aujourd’hui tous les domaines: scientifique, philosophique, sociologique, économique. Dans un tel mouvement de pensée, il aurait été étonnant que le domaine artistique ne s’en nourrisse pas. Les artistes du groupe fractaliste, réunis par Henri-François Debailleux, en sont la preuve dynamique comme en ont témoigné les récentes expositions “Fractalisations” présentées à la Villa Tamaris de la Seyne-sur-Mer au printemps, au Centre Culturel Français de Turin en septembre et à l’Abbaye du Ronceray à Angers en automne, pour n’évoquer que l’année 1999.
Tous les artistes du groupe travaillent à partir de la géométrie fractale (définie par Benoît Mandelbrot à la fin des années 70) mais n’en font, bien sûr, ni une illustration ni une simple application. Ils s’en servent pour développer une esthétique de l’aléatoire, de la complexité, du principe de réseau et de la simultanéité des informations visuelles. Ce que l’on caractérise généralement par le fameux “effet papillon”.
Il s’agit de développer une nouvelle façon de penser le monde et de le représenter, tout en répondant à une question précise: comment appréhender et créer une “forme” non euclidienne et non formaliste. Les artistes, présentés ici, utilisent des matériaux aussi divers que l’image en trois dimensions, la peinture ou le métal, travaillés par le procédé informatique, faisant proliférer à l’infini des éléments modulaires, tous identiques à des échelles diversifiées. Devant ces œuvres le spectateur est mis à l’épreuve: reconstruire la figure à partir de fragments, accoutumer sa vue à des phénomènes constants d’apparition et disparition.
Un catalogue, accompagné d’un texte de Christine Buci-Glucksmann et de Henri-François Debailleux a été édité à cette occasion.